L’UJC et le PCRF résolument du côté des femmes !

Emmanuel Macron annule au dernier moment une rencontre avec plusieurs associations féministes programmées pour envisager la lutte contre les violences sexuelles. 56 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le 1er janvier 2021. 67 femmes subissent un viol chaque jour en France, 10% de ces femmes portent plainte, 10% des plaintes aboutissent à une condamnation pour viol. 97,7% des aides à domiciles sont des femmes, 70,5% des agents d’entretien sont des femmes, 87,7% des infirmiers et aides-soignants sont des femmes et 94,3% des employés de maison sont des femmes.

Que signifient ces chiffres horrifiants ?

Sous le régime capitaliste les femmes sont doublement exploitées. L’exploitation des femmes, constituées en classe, par les hommes, constitués en classe, est une manifestation de la lutte des classes. Cette oppression est historiquement l’une des premières, née de la division du travail entre le travail « masculin » qui nécessite de la force et le travail « féminin » qui nécessite de la douceur. La classe capitaliste a besoin de cette division du travail pour maintenir l’exploitation du travail par la reproduction sociale. Le capitalisme ne peut pas être le régime d’émancipation réel des femmes.

Comment abattre l’esclavage domestique et l’oppression systémique des femmes ?

La construction du socialisme-communisme est la seule solution pour l’émancipation réelle des femmes et la fin de leur exploitation. Les hommes qui traitent leurs compagnes comme des chiens n’est pas un problème moral mais bien un problème politique ! C’est uniquement dans la pratique sociale que nous pouvons abattre l’oppression des femmes. La construction du socialisme-communisme par la révolution vise à modifier radicalement toutes les divisions du travail. Ainsi, l’intégration pleine et entière des femmes dans le processus révolutionnaire pour la collectivisation des moyens de production, d’échange et de transport permettra la totale prise en charge des tâches domestique et familiale par la société toute entière. Durant le dernier siècle l’URSS était déjà en avance sur la place qu’occupent les femmes dans la société grâce à une structure de services sociaux d’aides aux taches ménagères qui ont libéré les femmes et leur ont permis de participer à part égale dans la construction de la nouvelle société socialiste et de son État.

Unis dans notre classe, ensemble abattons le capitalisme pour construire une société qui répond aux besoins de toutes et tous pour l’émancipation de chacun !

Franz