Le 5 avril, Élisabeth Borne, « toujours disponible » et croyant « toujours autant à la nécessité du dialogue social » selon ses dires, recevait l’intersyndicale à Matignon. Sans surprise, le dialogue social et la disponibilité de Borne se sont résumés à maintenir la « nécessité » de la réforme des retraites et à refuser de débattre et revenir dessus. Le vrai « dialogue social » a eu lieu plus tard dans la journée, lorsqu’elle recevait les organisations patronales.
Le 6 avril, nous étions de nouveau en grève, dans les manifestations et les blocages. Peu importe l’obstination du gouvernement et la répression de sa police, nous restons mobilisés et déterminés ! Le gouvernement nous a prouvé une fois de plus qu’il est inutile de dialoguer avec lui, il ne suit que les intérêts des capitalistes – et si le dialogue est effectivement ouvert, ce n’est que pour trouver des compromis temporaires.
La seule solution reste la mobilisation et la grève générale. Continuons et amplifions la lutte contre la réforme des retraites, et organisons-nous contre le capitalisme et contre notre exploitation ! Ce n’est pas au gouvernement et aux capitalistes de décider contre les travailleurs et les travailleuses, c’est aux travailleurs et aux travailleuses de décider pour eux-mêmes !