Centenaire 1914-1918 : Aujourd’hui, comme en 1918, dénonçons l’impérialisme et refusons la guerre impérialiste !

 

Aujourd’hui ça fait 100 ans de la première conflagration mondiale impérialiste. Entre 1914 et 1918 deux blocs de puissances capitalistes s’affrontaient ouverte et directement pour la première fois pour décider quels monopoles disposeraient librement des territoires et des peuples exploités du monde.
Des millions d’ouvriers et paysans, tous issus du peuple travailleur, qui croyaient lutter pour leur patrie, ont été alors envoyés à la boucherie de la guerre des tranchées. Là, encadrés par des minables officiers soumis à une hiérarchie obéissante aux ordres des industriels et financiers, des millions d’ouvriers de dizaines de nationalités ont péri baïonnette contre mitrailleuse, chair contre mitraille.

La bourgeoisie demande de « faire mémoire » pour ne pas retomber dans ce qu’elle annonce hypocritement une « erreur de l’histoire ». Pourtant, en 1918 il ne faudrait attendre que 30 ans pour que l’horreur impérialiste se déclenche une fois de plus.

Le jour du centenaire de l’armistice, l’État français rend honneur à Philippe Pétain, le boucher de Verdun, le bourreau des mutinés de 1917 qui refusaient de combattre dans une guerre qui n’était pas leur, le plus étroit collaborateur des nazis après la défaite de 1940, le tueur de résistants et communistes, le signataire des déportations de juifs et tsiganes vers les camps de la mort fascistes.
Et en même temps, aussi pour « faire mémoire » à la façon impérialiste, la proposition de la création de l’armée européenne portée par la bourgeoisie française et par Emmanuel Macron prend de plus en plus de place dans les médias. Une armée européenne dirigée contre les puissances impérialistes contraires au bloc occidental, par ailleurs de plus en plus décomposé, et contre les peuples du monde.

Que le souvenir de la boucherie de 1914-1918 nous pousse à combattre les monopoles capitalistes et l’horreur impérialiste qui fait partie de leur nature. Le meilleur hommage à nos aînés morts est d’organiser la lutte et d’empêcher une nouvelle déflagration impérialiste.

Aujourd’hui, comme en 1918, dénonçons l’impérialisme et refusons la guerre impérialiste !
La seule solution durable de paix est l’organisation de la classe ouvrière contre les monopoles capitalistes et la victoire de la révolution prolétarienne !