Avec l’expansion rapide du Covid-19 dans le monde et des cas nombreux en France, le gouvernement Macron s’est empressé de rassembler l’ensemble de l’appareil politique pour évoquer le risque d’épidémie, appelant ainsi à une « union nationale ».
Mais comment peut-on faire une « union nationale » avec ceux qui détruisent les services publics, à commencer par la santé gratuite et de qualité, ce qui menace par conséquent le peuple-travailleur et sa jeunesse d’une potentielle épidémie ?
Comment oublier le contexte de crise sociale et politique actuel dans lequel le pays est plongé, avec notamment la question de la réforme des retraites, dont le premier article vient d’être récemment validé ?
C’est donc cela que le gouvernement Macron au service des monopoles tente de faire : détourner l’attention en profitant de manière opportuniste d’un contexte de peur et de crainte d’une potentielle crise sanitaire. Car les médias bourgeois jouent sur les peurs chaque jour – il suffit de voir les « reportages » de BFMTV avec ses bandes-sons alarmistes et son flux d’information journalier autour du virus et de sa propagation.
Mais c’est oublier que la grippe provoque plusieurs milliers de morts chaque année et que l’humanité ne court pas à sa perte ni à sa disparition. Sur les plus de 80,000 cas confirmés dans le monde, la moitié a déjà été soignée. Dans le même temps, le personnel médical s’alarme en France du manque de moyens pour la santé publique : c’est bien la politique de destruction de l’hôpital public qui est dangereuse et qui débouchera sur une défaillance dans le traitement médical des cas de grippe, de pneumonie, etc.
Cet épisode nous révèle plusieurs choses : des médias qui jouent avec les peurs, une extrême-droite attentive aux occasions pour proposer de fermer les frontières, un gouvernement faible qui repose son pouvoir sur une absence de réponse politique d’opposition.
Nous devons donc nous opposer à l’« union nationale » car il s’agit d’une tentative politique de manipulation du peuple-travailleur et de sa jeunesse, pour mieux l’intégrer à la politique des monopoles : politique de destruction des services publics et des droits sociaux !
Nous devons accuser le capitalisme-impérialisme d’être responsable de la crise sociale, politique et potentiellement sanitaire, puisqu’il s’agit d’un système destructeur qui ne répond pas à nos besoins !
Retrait du projet de réforme des retraites !