Mis au grand au jour grâce à plusieurs journalistes, le scandale UberFiles qui s’établit de 2013 à 2017, montre une fois de plus comment la politique libérale et d’influence du patronat a permis de promouvoir un nouveau type d’économie de service encore plus dangereux et néfaste pour les travailleurs et travailleuses et leur jeunesse.
Ainsi ce n’est pas moins de trente pays qui ont pu être mis en relation avec le représentant de la société Uber, et ce, afin de promouvoir son modèle et permettre un allègement législatif dans ces divers pays. En France, et sans surprise, c’est par le biais d’Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre que cela s’est produit, en sous-mains, par des dossiers confidentiels ; celui-ci du jour au lendemain et devenu militant du système Uber. Ces accords lui ont permis en retour un soutien d’influence et de financement pour sa future candidature aux grands bals présidentiels.
Le système d’économie de plateforme comme Uber a ainsi connu en France et partout dans le monde une promulgation légale et une promotion publicitaire, lui permettant très vite de devenir leader. En France, comme en Europe, l’économie de plateforme type Uber vient renforcer l’atomisation des individus dans un modèle qui renforce l’individualisation du travail en transformant chaque travailleur et travailleuse en un producteur pseudo indépendant et coupé des autres, lesquels subissent également un manque flagrant de protection sociale et économique ; détruisant ainsi par un coup la force collective et la conscience de classe des exploités tout en renforçant la précarité de leurs conditions de vie et de travail.
PM