Pour une journée de lutte et de mobilisations massives, tous dans la rue le 1er mai !

Officiellement la “Fête du travail” pour l’État français depuis Pétain, le 1er mai est avant tout la journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses. Cette année en France, le 1er mai s’inscrit dans un contexte de lutte et de mobilisations massives contre la casse de nos retraites, et en corollaire contre l’intensification de notre exploitation face auxquelles l’État français, dans un autoritarisme de plus en plus flagrant, ne répond que par la répression, la violence et le mépris.

Dans ce contexte, rappelons que le 1er mai est originellement une journée internationale de grèves et de manifestations instaurée par la IIe Internationale en 1889 pour la réduction du temps de travail à 8 heures par jour maximum ; que le 1er mai en tant que journée internationale de lutte se pérennisera suite aux massacres de manifestants et grévistes à Haymarket Square à Chicago le 4 mai 1886 et à Fourmies en France le 1er mai 1891, devenus deux symboles de la répression et de la violence de l’État capitaliste face aux travailleurs et aux travailleuses en lutte. Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, alors que l’État français envoie sa police – matraques, LBD, grenades et armes chimiques à la ceinture – réprimer les travailleurs et les travailleuses en lutte pour leur droit à la retraite, pour le droit de vivre dignement et de ne pas travailler jusqu’à la mort, ces évènements résonnent toujours. Ce 1er mai nous rappelle que le patronat et l’État capitaliste à son service ont toujours exploité et réprimé les travailleurs et travailleuses, et que cette réalité est encore d’actualité ; mais il nous rappelle également que les travailleurs et les travailleuses se sont toujours opposés à eux, par la lutte et par l’organisation.

Comme nous le montre l’actualité récente, cette nécessité de lutter et de s’organiser est loin d’être finie. Au contraire, les capitalistes sont toujours en guerre ouverte contre nous et contre nos droits, et ils continueront à nous mener cette guerre tant qu’ils existeront. Les capitalistes mènent leur lutte contre nous, pour leurs intérêts privés et leurs profits ; à nous, travailleurs et travailleuses, de nous organiser pour mener la lutte contre eux, pour l’intérêt de la société en général, contre notre exploitation.

Contre les capitalistes et leur État, contre leur répression, contre notre exploitation, continuons la lutte et faisons de ce 1er mai une journée de mobilisations massives ! Organisons-nous contre le capitalisme et prenons nos affaires en main, pour une société nouvelle débarrassée de toute forme d’exploitation et d’oppression !