Tout au long des mois de juin et de juillet, nous étions présents aux marches des fiertés LGBT+ !
Face aux différentes formes d’oppression qu’elles subissent, les luttes des personnes LGBT+ sont aujourd’hui toujours aussi nécessaires : en France, l’exclusion sociale, les difficultés accrues d’accès à un emploi stable ou à des soins médicaux de qualité, ou encore la peur d’être agressé voire tué pour le simple fait d’exister, font encore partie des réalités de la vie quotidienne des personnes LGBT+. C’est sans rappeler le fait que l’homosexualité et la transidentité sont toujours officiellement considérées comme étant des crimes ou des maladies mentales dans certains pays du monde.
Les luttes des personnes LGBT+ s’inscrivent ainsi dans les luttes pour l’égalité en droit et en fait, pour un système de santé gratuit, de qualité et ouvert à tous, contre la précarité, les discriminations et toutes les formes d’oppression. Elles ne peuvent ainsi être déliées des luttes féministes, des luttes des personnes racisées, des luttes des travailleurs et des travailleuses et, finalement, de la lutte contre le capitalisme.
Car c’est bien le capitalisme et sa bourgeoisie qui entretiennent et attisent les divisions et les rivalités au sein des classes laborieuses et des secteurs populaires en fonction de l’origine, de la couleur de peau, de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre des individus, et qui en tirent profit ; c’est le capitalisme et la bourgeoisie qui profitent de la précarisation des personnes LGBT+ comme ils profitent de la précarisation des femmes ou des personnes racisées. En ce sens, nous affirmons que la lutte des personnes LGBT+ est une lutte anticapitaliste et doit ainsi continuer à être ce qu’elle était à ses origines : une lutte révolutionnaire contre un système oppressif.
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