Depuis une semaine, Rafah, ville accueillant plus d’1,6 millions de réfugiés palestiniens, est massivement bombardée par Israël.
Depuis octobre, Rafah est censée être considérée comme une “enclave humanitaire” vers laquelle fuit la population palestinienne. Depuis son bombardement, hommes, femmes et enfants sont piégés dans cette enclave, sans aucune possibilité de fuite, l’armée israélienne ayant bloqué les points de passage, notamment ceux en direction de l’Égypte.
Ces attaques inhumaines ne font que confirmer qu’il s’agit bien d’un génocide qu’Israël mène contre le peuple palestinien. Si ce terme est remis en question dans la majorité des médias, si celles et ceux qui l’utilisent sont parfois harcelés et menacés, les faits démontrent pourtant qu’il s’applique bel et bien à ce que subit la population palestinienne à Gaza, et l’offensive d’Israël contre Rafah en est la dernière et la plus évidente des preuves.
Si certains États comme la France ou les États-Unis font mine de ne pas cautionner le blocage des passages humanitaires, ces derniers continuent à soutenir Israël et le génocide du peuple palestinien, comme en démontre les dernières livraisons d’armes du gouvernement étatsunien pour Israël, qui sont actuellement en convoi.
Face à ce génocide issu du colonialisme israélien et soutenu par les impérialismes, mobilisons-nous et soutenons toutes les initiatives de lutte ! Soutenons les étudiants mobilisés qui ont occupé leurs lieux d’étude, rejoignons les manifestations, luttons partout où nous pouvons : dans la rue, sur nos lieux de travail avec nos syndicats, sur nos lieux d’étude et de vie !