L’UJC a rejoint la liste des signataires de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CUPLGIA) et se joint à l’appel à se mobiliser le 14 novembre 2024, à la veille du rendu du tribunal sur une potentielle libération de notre camarade Georges Ibrahim Abdallah.
Georges Ibrahim Abdallah est maintenu en prison en France pour le combat politique qui est le sien et qui est le nôtre, pour ses positions qu’il n’a eu de cesse de proclamer et de ne jamais renier. L’État français enferme notre camarade depuis 41 ans, alors même qu’il est libérable depuis 25 ans.
Depuis ces 25 ans, onze demandes de libération ont été déposées par Georges Abdallah : toutes ont été refusées. Les motifs avancés sont souvent politiques, l’un des exemples les plus marquants ayant été la demande de libération de 2013. Cette année-là, le gouvernement social-démocrate a non seulement reçu des demandes de l’exécutif démocrate des États-Unis de le garder enfermé, mais son premier ministre d’alors, Manuel Valls, affirmait au sujet de Georges Abdallah qu’il le maintenait en prison volontairement et par conviction en refusant de signer l’arrêté d’expulsion qui aurait permis sa libération. De manière générale, les autorités françaises évoquent aujourd’hui encore son “absence de repentir”, Georges Abdallah refusant d’abandonner ses valeurs communistes et anti-impérialistes.
Cette année 2024, Georges Abdallah formulait sa douzième demande de libération. Le délibéré final sera prononcé le 15 novembre 2024. C’est à cette occasion que la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah appelle à se mobiliser la veille devant les lieux de représentativité de l’État français pour continuer à exiger la libération de notre camarade.
Comme Georges Ibrahim Abdallah l’affirme : « La victoire ou la victoire ! » Ne lâchons rien et continuons à exiger sa libération en élargissant toujours plus nos actions dans le nécessaire respect de l’identité politique de notre camarade. Car rappelons-le encore : ce sont ses convictions de militant communiste que Georges Abdallah refuse de renier et qui sont le prétexte pour le maintenir emprisonné, mais ce sont en même temps ses convictions inébranlables qui le maintiennent vivant derrière ces hauts murs où l’État français voudrait le voir se soumettre ou disparaître. Plus largement, c’est bien le communisme, ses organisations et ses aspirations que l’appareil d’État français vise ici.
Il est de nos luttes, nous sommes de son combat ! Libérez Georges Ibrahim Abdallah !